Débouchés

Les débouchés de la filière « Lettres et Sciences Sociales »

Les débouchés pour les élèves préparationnaires de la filière BL se beaucoup sont diversifiés au cours des dernières années. Différentes formations du supérieur reconnaissent aujourd’hui la solidité et la richesse de la formation pluridisciplinaire de cette filière et ont établi différentes procédures pour attirer et sélectionner des élèves de BL dans leur cursus (concours, recrutement sur dossier). Voici un bilan (tenu à jour) de tous les débouchés qui sont accessibles aux élèves préparationnaires de la filières « Lettres et Sciences sociales » :

  • les Écoles Normales Supérieures (ENS)
  • les Écoles de Statistiques (ENSAE, ENSAI)
  • les Écoles de management
  • les Instituts d’Etudes Politiques (IEP) ou « Sciences po »
  • les écoles d’ingénieurs
  • les écoles de journalisme et de communication : le CELSA
  • les formations universitaires (en économie, lettres, langues et sciences humaines…)
  • les écoles militaires types ESM Saint-Cyr

Les Écoles Normales Supérieures (ENS)

Les 3 ENS (Ulm, Cachan et Lyon) sont le débouché historique des prépas BL. Ces écoles renommées ont pour vocation avant tout de former de futurs chercheurs et professeurs de haut niveau, en offrant une préparation très solide aux métiers de la recherche (Masters de recherche) et aux concours de l’enseignement (CAPES et agrégation).

Les ENS rémunèrent les élèves qui intègrent par concours (à hauteur de 1500€/mois bruts), durant leur quatre années de scolarité, sous le statut de fonctionnaires-stagiaires. En échange, les étudiants « Normaliens » s’engagent à travailler 6 ans supplémentaires pour l’Etat.

D’autres carrières sont toutefois possibles, que ce soit dans la fonction publique (des passerelles existent avec d’autres écoles comme l’ENSAE), ou dans le privé (à condition de racheter le contrat qui les lie à l’Etat pour rejoindre une entreprise privée).

Les ENS recrutent avant tout sur concours. Elles ont façonné le concours historique de fin de prépa BL, appelé BL-SES (« Banque Lettres et Sciences Economiques et Sociales). Ce concours est d’un niveau très relevé, en raison du faible nombre de places et de la concurrence forte qui en découle. Il existe actuellement 53 places pour les 3 ENS (25 postes à l’ENS Paris, 18 à l’ENS Cachan, 10 à l’ENS Lyon).

Cette banque de concours BL-SES met en commun les épreuves d’écrit pour l’admissibilité. Chaque école utilise cependant des coefficients différents et organise ses propres épreuves d’oral.

Coefficients des écrits d’admissibilité de la BL-SES :

Épreuves communes BL-SES ENS Ulm ENS Cachan ENS Lyon
SES 3 5 4
Mathématiques 3 1 2
Histoire 3 3 2
Philosophie 3 2* 1*
Lettres 3 1
Option 3 1
LV1 Version 2*
Economie ou Sociologie 3
* Ces épreuves d’écrit ne comptent pas dans le total d’admissibilité, mais sont prises en compte pour le calcul d’admission.

Les épreuves orales sont propres à chaque ENS. Voici brièvement le type d’épreuves et les coefficients de chaque épreuve :

Épreuves d’oral (non communes) ENS Ulm* ENS Cachan ENS Lyon
Épreuve de SES sur dossier 2
Sociologie ou économie 3
Épreuve d’économie sur dossier 3
Épreuve de sociologie sur dossier 3
Commentaire de dossier en SES/histoire 2
Mathématiques 2 1
Histoire (ou géographie à ENS Lyon) 2 1
Philosophie 2
Lettres 2
Langue vivante 2 2 1
Épreuve d’option 3
* Le candidat doit choisir à l’inscription d’affecter un coefficient 3 à l’une des 6 épreuves coefficientées 2.

Les ENS recrutent également des étudiants sur dossier à la fin de leur prépa. Ces étudiants suivent exactement les mêmes études et obtiennent le même diplôme que les étudiants recrutés sur concours. Les résultats et les parcours professionnels sont par ailleurs tout à fait similaires entre ces 2 catégories d’étudiants. La seule (et grande) différence réside dans le revenu versé aux étudiants recrutés sur concours, ce qui n’est pas la cas pour les étudiants recrutés sur dossier. L’ENS Cachan recrute environ 18 étudiants sur dossier chaque année, ce chiffre étant plus faible et plus variable pour les deux autres ENS. Être admissible au concours est indéniablement un point positif pour être recruté.

Sites internet:

Les Écoles d’ingénieur en statistiques : ENSAE et ENSAI

L’ENSAE (École Nationale de la Statistique et de l’Administration Économique) et l’ENSAI (École Nationale de la Statistique de l’Analyse de l’Information) forment toutes les deux des ingénieurs et économistes statisticiens de haut niveau. Les élèves reçoivent à cette fin une formation très poussée en mathématiques, en statistiques et en économie. Il est nécessaire de posséder un très bon niveau et un fort intérêt pour les mathématiques. La vocation première de ces deux écoles est de former les futurs administrateurs et cadres de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques). Les élèves peuvent toutefois suivre des parcours très variés notamment dans le privé, ces deux écoles jouissant d’une bonne réputation dans le milieu des banques, de la finance, de l’assurance ou encore de la gestion des risques.

Les deux écoles ont décidé de recruter des préparationnaires de la filière BL et ont rejoint la banque de concours BL-SES. Les candidats n’ont donc pas d’épreuves écrites supplémentaires à passer. L’ENSAE propose environ 18 places chaque année pour le concours économie et sciences sociales réservé à la classe préparatoire BL. L’ENSAI propose, quant à elle, 12 postes répartis en deux filières (6 postes dans chaque filière) :

  • une filière fonctionnaire qui prépare en deux ans les élèves à devenir cadre de l’INSEE. Les élèves qui intègrent la filière fonctionnaire sont rémunérés durant leurs deux années de scolarité (environ 1500 euros bruts par mois). En échange, les élèves fonctionnaires doivent ensuite travailler au minimum 6 ans pour l’Etat.
  • une filière ingénieur formant en trois ans des ingénieurs statisticiens se destinant à travailler dans le privé dans le domaine demandant des spécialistes du traitement et de l’analyse de l’information.

Les épreuves orales de ces 2 écoles sont organisées en commun avec l’ENS Cachan. Deux épreuves spécifiques de mathématiques (algèbre et analyse) sont toutefois ajoutées et organisées par l’ENSAE.

Coefficients des épreuves écrites et orales :

ENSAE ENSAI
Épreuves écrites, banque BL-SES SES 17 6
Mathématiques 28 10
Langue vivante version 10 2
Économie ou Sociologie 15 6
Épreuves orales, organisées par Cachan Dossier en SES/histoire 12 12
Épreuve de SES 6 6
Langue vivante 12 2
Épreuves orales spécifiques organisées par l’ENSAE Mathématiques 1 10 5
Mathématiques 2 10 5

Sites internet :

Les écoles de management

Il y a 40 écoles de management (autrefois appelées « écoles commerces ») en France : les étudiants de BL présentent les meilleures d’entre elles qui offrent les niveaux de reconnaissances de diplômes les plus élevées (grade master, labels internationaux, adhésion à la Conférence des Grandes écoles etc.). Si le grand public connaît le nom des plus célèbres (HEC, ESSEC,…), il existe aussi de très bonnes écoles qui permettent de suivre une formation très solide dans des domaines aussi varié que le marketing, la gestion des ressources humaines, les métiers du luxe, le secteur culturel… De nombreux médias proposent des classements de ces écoles sur différents critères (l‘Etudiant, le Point….)

Ces écoles sont consulaires (dépendant des Chambres de Commerce ou d’Industrie) ou privées. Elles sont payantes et les frais de scolarités sont élevés (plusieurs milliers d’euros par an). Les étudiants les financent au moyen de prêts (remboursés à partir de l’entrée dans la vie active de l’étudiant) mais aussi en travaillant pendant leur scolarité (stages rémunérés, contrats d’apprentissage….)

Les écoles de management préparent efficacement leurs étudiants à leur futur métier grâce à une formation professionnalisante : en plus de leur formation théorique, les élèves partent régulièrement en stage ou en formation en France ou à l’international dans des entreprises ou des universités partenaires. Leurs bons réseaux d’anciens élèves leur permettent d’entretenir des liens étroits avec le monde de l’entreprise. .

Ces écoles ont décidé de diversifier leur recrutement en s’ouvrant aux élèves de BL. Deux types de concours sont ouverts aux BL :

  • Une grande partie des écoles de management ont créé une banque commune d’épreuves écrites (BCE), ouverte aux différentes filières de prépa. On retrouve parmi ces écoles les grandes écoles les mieux classées (HEC, ESSEC, ESCP-Europe, EDHEC, EM-Lyon) et une vingtaine d’autres (23 écoles au total). Tous les candidats (quelle que soit leur filière) passent 3 épreuves écrites communes (contraction ou de synthèse de texte, LV1, LV2). Les élèves de BL passent ensuite 4 épreuves spécifiques à leur filière (c’est-à-dire respectant les programmes enseignées en prépa BL ) : dissertation littéraire, dissertation philosophique, histoire et épreuve à option (SES ou mathématiques). Il n’y a pas de quota par filière: tous les candidats (ECS, ECE, littéraire, B/L) sont classés ensemble en fonction de leur moyenne. Pour donner un ordre de grandeur, 11 étudiants de BL ont intégré HEC et 17 l’ESSEC chaque année en 2012 et 2013. Ces chiffres sont toutefois variables d’année en année. Chaque école applique ses propres coefficients. Les épreuves orales sont propres à chaque école, sauf pour les épreuves de langues de 13 d’entre elles regroupées dans la banque dite « IENA ».
  • Trois écoles de commerce et de management (Business School Neoma à Rouen et Reims ; Kedge à Bordeaux, Marseille, Toulon et Paris selon les cursus poursuivis, et l’ICN à Nancy) ont regroupé leur procédure de recrutement dans la banque d’épreuves Ecricome. Ce groupe d’écoles utilise depuis 2012 les notes obtenues aux épreuves de l’ENS sans épreuves supplémentaires. 130 places sont réservées aux étudiants de prépas littéraires (AL, BL, LSH) : 20 à l’ICN, 30 à Kedge, et 80 à Neoma. Aucune information n’est fournie sur le nombre d’élèves issus de la filière BL intégrant chaque année.

Les deux épreuves orales de langue (anglais et une autre langue) sont communes aux trois écoles. La troisième et dernière épreuve orale (entretien) est propre à chaque école.

Sites internet :

Les Instituts d’Études Politiques (IEP)

Les IEP (aussi appelés « Sciences Po. »), au nombre de 10 (Aix, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Paris, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg, Toulouse) proposent une formation pluridisciplinaire en sciences humaines, économiques et sociales. Les élèves peuvent donc suivre des cours très variés, allant du droit à l’économie en passant par l’histoire, la géographie et bien sûr les langues vivantes. Ils ont accès à une très large palette de master ouvrant sur des débouchés très divers. Plus particulièrement, les IEP sont réputés pour leur excellente préparation aux différents concours de la fonction publique, notamment les plus difficiles (ENA, Ecole nationale de la magistrature, agrégation d’histoire ou de sciences économiques et sociales…) ; ils proposent également des formations reconnues dans le domaine du journalisme et de la communication, et offrent aussi de plus en plus de formations de qualité en économie.

Les IEP sont en outre souvent très ouverts sur l’international et le monde de l’entreprise. Ils incitent fortement leurs élèves à effectuer une partie de leur scolarité à l’étranger ; de même, des stages en entreprise sont souvent intégrés aux formations. Les IEP disposent pour cela de nombreux jumelages avec des écoles et universités étrangères, ainsi que des contacts étroits avec différentes entreprises

Chaque année des étudiants de BL intègrent des Instituts d’Études Politiques à différents niveaux :.

  • Pour une intégration en 1ère année, les élèves en hypokhâgne BL peuvent passer les concours Bac + 0 (« concours commun première année » regroupant 7 IEP : Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse), avec 3 épreuves écrites : questions contemporaines (2 thèmes renouvelés chaque année), histoire, et langue vivante. Le concours des filières internationales de l’IEP de Bordeaux leur est également ouvert.
  • Pour entrer en deuxième année, les hypokhâgneux ou khâgneux BL peuvent également passer les concours Bac + 1 (« concours commun deuxième année » regroupant 6 IEP, Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse), avec 3 épreuves écrites : questions contemporaines (2 thèmes renouvelés chaque année), spécialité (histoire, économie, science politique ou droit constitutionnel), et langue vivante.
  • Pour une entrée en 3ème année, les élèves en khâgne BL peuvent passer le concours Bac + 2 ouvert par l’IEP de Bordeaux.
  • Les élèves cubes de khâgne BL (en troisième année de leur cursus) peuvent passer différents examens pour intégrer directement des masters de certains IEP (Aix, Bordeaux, Lille, Lyon, Rennes, Paris, Toulouse)

Le nombre de postes ouvert à chaque concours dépend de chaque concours et chaque IEP.

Sites internet :

Les écoles d’ingénieurs

Des écoles d’ingénieurs, intéressés par leur profil interdisciplinaire recrutent des élèves de prépa BL, même si ceux-ci n’ont pas reçu d’enseignement en informatique en prépa. Quatre écoles en particulier (ENSC, ENSIM, EPITA, UTT) se sont regroupés dans le Geidic, offrant 32 postes réservés aux élèves de BL (avec une limite de 8 étudiants par école).

  • L’ENSC (Bordeaux) : l’école propose une filière sur l’interface entre sciences humaines et technologies, avec un bloc d’enseignements en SHS (psychologie cognitive, physiologie humaine, ergonomie des systèmes, sociologie des groupes), afin de former les futurs ingénieurs à l’anticipation des besoins, des limites ou des préférences humaines.
  • L’ENSIM (Le Mans) : l’école propose une filière d’informatique et interaction personnes-systèmes orientée nouveaux usages et adaptation aux utilisateurs, avec possibilité de double cursus avec double diplôme (L, avec entrée en L3, et M) en sciences humaines, langues et littératures, ou sciences économiques.
  • L’EPITA (Paris) : parmi 8 majeures proposées, 4 développent plus particulièrement une double compétence scientifique et managériale : Systèmes d’Information et Génie Logiciel, Global IT Management (entièrement enseignée en anglais), Multimédia et Technologies de l’Information, Sciences Cognitives et Informatique Avancée.
  • L’UTT (Troyes) : l’école propose une filière orientée management des systèmes d’information, avec des enseignements en sociologie des organisations, de façon à développer des compétences en analyse des organisations pour émettre des recommandations sur la stratégie du Système d’Information.

Pour éviter toute épreuve écrite supplémentaire aux élèves de BL, les 4 écoles du Geidic ont rejoint la banque BL-SES.

L’Ecole Nationale des Sciences Géographiques vient tout juste de rejoindre (en 2016) la banque de concours BL-SES, dans le but là aussi de recruter des élèves de BL possédant une formation solide en sciences humaines. L’ENSG est une école d’ingénieur en cartographie et en géomatique (contraction des termes “géographie” et “informatique” : ensemble de technologies permettant de modéliser, de représenter et d’analyser le territoire pour en faire des représentations virtuelles en géolocalisation, imagerie spatiale, bases de données, systèmes d’information. systèmes décisionnels, technologies du Web…). L’ENSG est accessible aux B/L optionnaires en géographie, soit comme ingénieur soit comme cadre du ministère de l’Écologie. l’ENSG reprend les notes de 4 épreuves des écrits du concours BL-SES (SES, mathématiques, histoire, option ou LV1 version), en utilisant ses propres coefficients, puis organise ses propres oraux (3 épreuves : mathématiques, commentaire de documents cartographiques, entretien avec le jury).

Sites internet :

Le Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques Appliquées (CELSA)

Le CELSA (Centre d’Études Littéraires et Scientifiques Appliquées) a été créé en 1957 au sein de la Faculté de Lettres de Paris. Grande école rattachée à l’université Paris-Sorbonne (Paris IV), le CELSA mène des recherches et dispense des formations professionnalisantes de haut niveau en journalisme, communication, marketing, publicité, médias et ressources humaines. Le CELSA offre trois voies d’accès pour les élèves de prépa BL : une première voie d’accès par les concours BL-SES (le CELSA prend en compte les 3 épreuves d’histoires, de philosophie et de lettres) pour tous les khâgneux ; et une deuxième voie d’accès réservée aux cubes (les élèves qui font une deuxième khâgne) pour intégrer directement le M1 de journalisme en prenant en compte 4 épreuves écrites de la banque de concours BL-SES (épreuves de SES, histoire, philosophie et lettres). Dans les 2 cas, le CELSA organise deux épreuves orales : un examen d’anglais, et un entretien avec le jury. La troisième voie d’accès est nouvelle, elle permet aux élèves admissibles aux concours des ENS d’être dispensé de passer des épreuves écrites. Les candidats ne passent donc que les épreuves orales d’admission, mais uniquement dans le parcours CELSA Communication (c’est-à-dire que les candidats ne peuvent pas suivre le cursus « journalisme »). Il est à noter que cette troisième voie est interdite aux élèves inscrits pour les 2 premières voies. Il est très important pour les candidats de connaitre ses objectifs d’intégration du CELSA, en formation « journalisme » ou non.

Site internet :

CELSA

Les formations universitaires

Pour sécuriser les parcours, l’inscription à l’université est désormais obligatoire pour les étudiants de CPGE. Dans le cadre de conventions passées entre les CPGE et les universités, 60 crédits européens (année de L1) sont obtenus en fin d’hypokhâgne et 120 crédits européens (année de L2) en fin de khâgne sur proposition du conseil de classe. Sont accessibles les licences de MASS (Mathématiques appliquées aux sciences sociales), économie, lettres, langues, philosophie, histoire, géographie, sociologie, anthropologie et sciences politiques.

Les universités proposent de très nombreuses formations qui peuvent intéresser des élèves de BL à la fin de la prépa, pour rejoindre des formations spécialisées. Certaines universités proposent dans un premier temps des doubles licences en sciences humaines (sociologie, économie, histoire), dans lesquelles l’enseignement est en parfaite continuité avec les programmes de sciences humaines de la prépa BL :

  • l’Université Paris 1 propose : une double licence Economie et Science politique (qui peut se prolonger par un Master 1 qui assure les deux enseignements d’économie et de sciences humaines) ; un Magistère d’économie formant des économistes de haut niveau en 3 ans (40 étudiants sont recrutés sur dossier en première année au niveau L3)
  • l’Université Paris Dauphine propose : une licence « Mention Sciences Humaines » permettant un cursus de sociologie tout en poursuivant des études d’économie (avec trois parcours possibles : Sciences sociales ; Économie et Sciences sociales ; Action Publique). Cette licence a rejoint la banque d’épreuves BLSES et devient accessible via le concours d’entrée des ENS. Autre licence de haut niveau accueillant des élèves de prépa BL : La licence d’Economie Appliquée qui permet aux élèves d’accéder aux masters d’économie, de finance et de gestion.
  • l’Université Paris-Ouest Nanterre propose : un Magistère de Science sociale historique, associant sociologie et histoire dans une optique de formation à la recherche (les étudiants se spécialisent ensuite dans l’une des deux disciplines en Master) ; et aussi une Licence de Sciences sociales avec une spécialisation à choisir entre « Histoire », « Géographie » et « Sociologie et économie »
  • L’Ecole d’économie de Toulouse – TSE, école interne à l’Université Toulouse 1 Capitole, propose des formations d’excellence en économie ; avec des licences « Économie » ou « Économie et Mathématiques » qui peuvent ensuite poursuivre en Master. Deux masters (« Économies » et « Économie et Statistiques ») recrutent des cubes BL.
  • Le département d’économie de l’Université de Lille 1 propose une licence « analyses économiques et méthodes – mention économie et sociétés ». Elle permet d’obtenir une licence 3 bi-disciplinaire (économie et sociologie), tout en suivant des cours complémentaires au Lycée Gaston Berger en économie, droit et sciences sociales. Cette licence permet de postuler à l’ensemble des Masters d’économie et de sociologie de l’Université Lille 1, et constitue aussi une bonne voie pour préparer des concours de la fonction publique et de l’enseignement.

Certains Masters sont directement accessibles pour les élèves cubes (qui font une deuxième année de khâgne). Il est difficile d’en faire un liste exhaustive car les politiques varient d’une université à l’autre sur cette question, et changent également d’année en année. Les élèves doivent se renseigner avec détails sur ces passerelles offertes par certains établissements universitaires.

Sites internet des formations listées précédemment :

Bilan

Les classes préparatoires de « Lettres et Sciences sociales » préparent avant tout les élèves au concours de la BL-SES, leur ouvrant les portes à de nombreuses grandes écoles. Voici un récapitulatif de toutes les épreuves, et leurs coefficients : coeff BL-SES_vf

Les étudiants des classes préparatoires BL peuvent également passer les concours d’écoles de commerce regroupés dans la banque BCE, les épreuves ayant généralement lieu après les épreuves de la banque BL-SES.

Les étudiants peuvent ensuite tenter des concours spécifiques (les IEP) ou candidater par dossier pour des cursus universitaires (licences ou masters).